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L’activité physique lorsqu’on initie un traitement antidépresseur chez des adultes avec un diagnostic de dépression majeure

13/09/2019

Une récente étude1 a examiné l’activité physique (AP) auto-rapportée, avant et pendant un traitement MV5BNWQ5NDYxNjYtODc4Ni00NmIyLWEyMGYtNGM0N2ZmYjgzYTliXkEyXkFqcGdeQXVyNTg0MzU3NjM@._V1_UY1200_CR90,0,630,1200_AL_antidépresseur (Inhibiteur sélectif de la recapture de la sérotonine) chez 100 adultes ayant reçu un diagnostic de dépression majeure. Plus précisément, les chercheurs voulaient savoir si les répondeurs au traitement (diminution de 50 % du score à une échelle validée) augmentaient leur AP.

Les résultats suggèrent que les répondeurs augmentaient significativement leur moyenne hebdomadaire d’AP d’intensité modérée à élevée. Ensuite, l’AP avait tendance à diminuer légèrement. Environ 30% des participants avaient un niveau d’AP équivalent au recommandations.

Cette étude est la première à réellement questionner le rôle de l’AP comme un indicateur de réponse au traitement par antidépresseur. Il y a toutefois trois limites importantes : la mesure de l’AP auto-rapportée (environ 150 minutes AP d’intensité modérée à élevée), les résultats ne sont généralisables qu’à un seul psychotrope et la taille de l’échantillon reste modeste.

Pour les lecteurs qui s’intéressent au lien entre psychotropes et AP, voir les précédents articles du blogue (ici & ) ou la publication suivante2.Capture du 2019-09-13 12-32-32

1. Yun, L. et al. Are early increases in physical activity a behavioral marker for successful antidepressant treatment? J. Affect. Disord. 260, 287–291 (2020).

2. Bernard & Carayol, M. A commentary on the importance of controlling for medication use within trials on the effects of exercise on depression and anxiety. Ment. Health Phys. Act. 9, 10–15 (2015).

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